Prodigy






                                          Prodigy est le deuxième tome de la trilogie "Legend" dont j'avais lu le premier tome en tout début d'année et que j'avais vraiment bien aimé. L'intrigue reprend peu après les événements du tome 1 dont June et Day doivent subir les conséquences. Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue pour ne pas spoiler. Alors ce tome 2, qu'en dire ? Je dois dire que je suis un peu déçue même si cette lecture a été très addictive. Pour moi, Prodigy ne remplit pas son contrat de tome 2 : les défauts que j'avais tolérés dans le premier tome restent présents et deviennent même plus fragrants malgré un nombre de pages plus conséquent qui aurait dû permettre un approfondissement de l'intrigue et des personnages. Puisque c'est une dystopie, il est évidemment question de politique mais la politique décrite est caricaturée à l'extrême et pas grand chose ne s'avère être vraisemblable.
                                         C'est vrai que ce qui est plus important dans cette trilogie, c'est l'action et de ce côté là j'ai été servie. Mais cela ne devrait pas empiéter sur la qualité de l'histoire et du développement des protagonistes. Parlons de ces deux personnages principaux, d'ailleurs. Je les trouve stéréotypés, peu charismatiques et je ne trouve pas qu'il y ait d'alchimie entre eux. Quant au twist de fin, il n'était absolument pas nécessaire, Marie Lu a sans doute voulu tirer dans le larmoyant pour sauver une fin de roman que j'ai jugée fragile et je trouve cela moyen. Prodigy n'en demeure pas moins une lecture divertissante, addictive, véritablement prenante mais je suis assez déçue. Je lirai toutefois le troisième tome Champion car même si je ne suis pas extrêmement curieuse de connaître le dénouement, il serait dommage de ne pas finir cette trilogie qui avait si bien commencé.


Note : 2,5/5



Legend, tome 2 : Prodigy de Marie Lu, publié chez Castelmore. 439 pages. 2013


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

louxor

reprise du blog

“If I am a sword, I am a sword made of glass, and I feel myself beginning to shatter.”